Vu hier le dernier Kiarostami, magnifique, drôle et objet cinématographique déstabilisant: où est le vrai? où est le faux? Le regard qu'on pose sur eux peut-il transformer une oeuvre, une histoire? Miroirs, reflets, copies ...
Deux scènes-clés ci-dessous: le départ en voiture vers l'inconnu(il y a des plans avec des jeux de reflets, emblématiques du film, qui ne sont pas dans l'extrait, hélas) ; la discussion avec la serveuse italienne, dont le regard fait basculer le film vers une autre histoire.
Et une que j'aime bien, car j'y vois toute l'espièglerie discrète de Kiarostami -- où comment détourner le rôle d'une église.
KING OF MALI
Il y a 8 ans