dimanche 23 janvier 2011

No easy way to freedom

Dans le désert des programmes télé du samedi soir, je suis tombé une étrange petite série sud-africaine qui se passe à Soweto en 1976, juste avant les émeutes, When we were black, où j'ai appris diverses choses -- j'étais bien jeune en 1976, l'Afrique du Sud, dans ma "formation" politique, c'était une icône abstraite, la quintessence de l'oppression et de la nécessaire solidarité internationale. On criait "à bas l'Apartheid", et on a pleuré de joie en voyant Mandela rayonner, mais la plupart de nous auraient été infoutus de relater de façon un peu précise les événements.
Dans cette série, un poète (dirait-on slameur aujourd'hui ?) dit rythmiquement le texte ci-dessous, Africa my beginning, Africa my ending, et c'est splendide.
http://redpoetrycom.blogspot.com/2008_11_01_archive.html
Du coup, je l'ai cherché sur Internet, et j'ai trouvé ceci sur son auteur, Ingoapele Mandingoane:
http://www.sala.org.za/Recipients/ingoapele_madingoane/ingoapele_madingoane.htm
La scène de la série, en plus d'être forte, n'est donc pas totalement inventée. Et la force du texte dit arrive à passer, 35 ans plus tard, jusqu'à mon canapé moelleux si déconnecté de Soweto...

vendredi 14 janvier 2011

Scores

Handball
France : 32, Tunisie: 19

Politique
Tunisie: 1, France: 0 !!!!!!

jeudi 13 janvier 2011

Tunisie, "pays ami"

Notre gouvernement dit que la Tunisie est un "pays ami". Nous ne semblons pas avoir la même interprétation du mot "pays". La mienne, c'est que le peuple tunisien est un peuple ami, et donc quand le pouvoir lui tire dessus, c'est comme s'il me tirait dessus.
Je relaie donc cet appel:


"Journée Internationale de solidarité et de soutien aux luttes des peuples tunisien et algérien
et contre les massacres en Tunisie

En Tunisie, le pouvoir de Ben Ali est aux abois. Les manifestations populaires prennent de l'ampleur à travers le pays, malgré la répression violente de la police. On estime le bilan à une cinquantaine de morts à ce jour. Le mouvement, déclenché par le suicide d'un chômeur, sur fond d'absence dramatique d'emplois et de perspectives, notamment pour les jeunes diplômés, traduit désormais un rejet du régime. Des journalistes, des syndicalistes, des artistes, des jeunes… sont arrêtés dans la logique terroriste d'un pouvoir qui vacille. La terreur, l'accroissement des inégalités, l'absence totale de démocratie, un modèle de développement basé sur les très bas salaires, l'accaparement des richesses par quelques familles, autant de souffrances intolérables imposées au peuple Tunisien qui aspire au départ de Ben Ali et au rétablissement de la démocratie.

Les Algériens et les Tunisiens se soulèvent contre la misère et la corruption pour avoir un emploi et une vie digne et meilleure. Les gouvernements répondent par le mépris, la répression et les éternelles promesses rarement suivies d'effets. La répression est féroce et sanglante.

Les jeunes algériens et tunisiens refusent la misère et la corruption, ils veulent pouvoir vivre chez eux dignement et librement.

Pour les droits syndicaux
Pour les droits démocratiques
Pour exiger l'arrêt de la répression et la libération des militants
Pour dénoncer le silence du gouvernement français et sa complicité avec le régime de Ben Ali
Contre la politique de restriction des visas de la France

Nous appelons à une manifestation

Samedi 15 janvier à 11h
Place Jeanne d'Arc
à TOULOUSE

Solidarité avec les luttes des peuples tunisien et algérien

Ni régime policier ni intégrisme, DEMOCRATIE
Premiers signataires :Collectif 31 de soutien à la jeunesse algérienne, CUAL Toulouse Centre, ETM31, FSU, LDH, Maison de Quartier de Bagatelle, Mouvement de la Paix(Comité 31), NPA31, PG, Parténia, Solidaires "

mardi 11 janvier 2011

Sidi Bouzid

Emeutes ? Insurrection? Révolution ?
Sur ce lien, vidéos de la situation à Sidi Bouzid (Tunisie) ces jours-ci.
http://24sur24.posterous.com/tag/sidibouzid

lundi 3 janvier 2011

Vacances

Grâce à une copine compatissante et munie de DVD, je rattrape mon retard abyssal sur la vie des écrans grands et petits. Cette fois-ci, au menu, une série. Mais quelle série ! Non contente de battre probablement le record de "fuck" et dérivés à l'heure et de s'installer à son rythme, elle m'a rendu toujours plus accro épisode après épisode. Un extrait de Sur Ecoute ("The Wire", en VO), pour ceux qui seraient encore plus coupés du monde TV que moi... La saison 2 est remarquable aussi (pas trouvé d'extrait sous-titré même en espagnol... Les dockers polaks n'ont semblent-ils pas la côte auprès des fournisseurs de Youtube)