dimanche 23 janvier 2011

No easy way to freedom

Dans le désert des programmes télé du samedi soir, je suis tombé une étrange petite série sud-africaine qui se passe à Soweto en 1976, juste avant les émeutes, When we were black, où j'ai appris diverses choses -- j'étais bien jeune en 1976, l'Afrique du Sud, dans ma "formation" politique, c'était une icône abstraite, la quintessence de l'oppression et de la nécessaire solidarité internationale. On criait "à bas l'Apartheid", et on a pleuré de joie en voyant Mandela rayonner, mais la plupart de nous auraient été infoutus de relater de façon un peu précise les événements.
Dans cette série, un poète (dirait-on slameur aujourd'hui ?) dit rythmiquement le texte ci-dessous, Africa my beginning, Africa my ending, et c'est splendide.
http://redpoetrycom.blogspot.com/2008_11_01_archive.html
Du coup, je l'ai cherché sur Internet, et j'ai trouvé ceci sur son auteur, Ingoapele Mandingoane:
http://www.sala.org.za/Recipients/ingoapele_madingoane/ingoapele_madingoane.htm
La scène de la série, en plus d'être forte, n'est donc pas totalement inventée. Et la force du texte dit arrive à passer, 35 ans plus tard, jusqu'à mon canapé moelleux si déconnecté de Soweto...

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