'D'abord ils vous ignorent, puis ils vous ridiculisent, ensuite ils vous combattent, puis vous gagnez.'
Gandhi
Le régime n'a pas fait les choses tout à fait dans l'ordre, mais les opposants ont trouvé une belle réponse au point 2...
http://blog.lefigaro.fr/iran/2009/12/des-hommes-en-foulard-pied-de.html
3 commentaires:
Coïncidence de l'actualité et de nos préoccupations ? J'avais justement, dans un des billets de mon blog, évoqué il y a quelques temps je crois ce que seraient les réactions à du "Islamic drag". Je l'imaginais plutôt se donnant à voir en terre de tradition chrétienne mais je trouve ça tout aussi savoureux, et bien plus courageux, en Iran. Bref, à mes yeux, tout les prétextes sont bons pour jouer avec des bouts de chiffon.
Au passage, il y a toute une tradition de révoltes populaires travesties, entre las domaisèlas immortalisées par Joan Bodon (Jean Boudou) et les daughters of Rebecca du Pays de Galles au XIXe siècle.
http://www.revleft.com/vb/hell-hath-no-t125374/index.html
Hell hath no fury like a drag queen scorned. Ce qui est une autre manière de dire : droits des transgenres, féminisme, même combat.
Trouvé sur la même page internet (un blog communiste américain, à supposer que cette bestiole-là existe sans être noyautée in utero par les renseignements US) la citation suivante :
"Being marxist-leninist is like having a shoe fetish: everyone thinks you're gross but its awesome as hell." -RevLeft's Glenn Beck
Défense et illustration imparables du marxisme-léninisme... Je sens que je vais m'acheter des Prada faucille et marteau.
C'est pas vraiment la révolte des transgenres... C'est la réaction d'opposants politiques à la publication, par le régime, de photos d'un des leurs préalablement habillé (voilé) en femme pour l'humilier. La floraison de photos d'hommes voilés sur les pages Facebook, réunis en clips sur youtube, est leur réponse, que je trouve courageuse et symboliquement belle : "Ah vous voulez l'humilier, et bien voilà notre réponse." Réaction politique certes à large portée puisqu'elle pose, en filigrane, la question des sexes (j'ai horreur du terme anglosaxon "genre"!! Pour moi, c'est une notion grammaticale...), et du rapport à l'honneur et à la honte.
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